MYCELAND - 96 pages - 65 photos - 20x25cm - Couverture rigide - 40€




Mon histoire avec l’Islande a débuté par hasard, en pointant cette île sur une carte du monde, il y a un peu de plus de vingt ans. Une envie d’ailleurs, un besoin de changer de vie m’assaillait, ma carrière de photographe de voyage et de journaliste démarrait. À l’époque, je n'imaginais pas que ce voyage initiatique donnerait naissance à un livre. Depuis, reportages, voyages personnels, commandes et accompagnements de voyages photo se sont enchaînés, m’attirant là-bas chaque année de façon irrépressible. Aujourd’hui encore, j’y passe plusieurs mois par an, avec l’impression, à chaque fois, de rentrer chez moi.

Au cours de ces deux décennies, l’Islande a évolué, j’ai changé, mon regard s'est transformé, mais mon amour pour cette île n’a jamais faibli. Si je devais rapprocher Myceland de la littérature, je l’associerais davantage au roman qu’à l’essai, mais un roman empreint de questionnements universels qui restent sans réponse. Ce qui m'importe, c’est la petite musique qui s’en dégage et qui persiste une fois la dernière page tournée.

Les soixante-cinq photographies de Myceland sont celles qui ont résisté au passage du temps et qui, sans faillir, résonnent en moi de façon très intime. Elles apparaissent comme une succession de haïkus visuels dialoguant entre eux et racontant une histoire qui les dépasse. L’histoire d’une terre brute et sauvage, à laquelle l’homme s’accroche tant bien que mal. Mélancolie, calme, minimalisme, force et douceur, elles ont cette saveur que je cherche comme une évidence.